Depuis 2008, l’île Maurice s’est engagée en faveur d’un développement durable et significatif. Le tourisme responsable est une priorité et la préservation de la beauté naturelle de notre île est essentielle. Le tourisme durable, c’est aussi s’assurer que tout le monde bénéficie de la croissance économique et sociale, et protéger notre patrimoine culturel. Nous nous efforçons de devenir l’une des principales destinations insulaires durables au monde. Voici quelques-unes des mesures et des projets mis en œuvre sur l’île en vue de remplir ces trois missions essentielles.
En 2008, le projet Sustainable Island Mauritius (SIM) a été créé pour faire de l’île Maurice une destination insulaire de premier plan et durable. L’objectif du projet SIM est de promouvoir le tourisme durable, de renforcer les impacts sur la durabilité et d’améliorer la sensibilisation.
En 2019, le label Blue Oasis a été créé par le Mauritius Standard Bureau pour une industrie touristique plus durable, reconnue par le GSTC (Global Sustainable Tourism Council).
L’île Maurice a été l’un des premiers pays à obliger les entreprises à verser 2 % de leurs bénéfices à des activités de RSE.
En 2017, Maurice a lancé le projet Transforming Tourism value chains (Transformer les chaînes de valeur du tourisme) afin d’améliorer la consommation de ressources du secteur et de réduire son empreinte carbone.
SigneNatir est un pacte durable entre les entreprises et la nature. Une centaine d’entreprises locales se sont engagées en faveur de la transition énergétique, de la biodiversité, des collectivités dynamiques, du développement inclusif et de l’économie circulaire.
En 2020, la loi sur la protection de l’environnement a officiellement interdit l’utilisation des sacs en plastique à Maurice.
La certification Made in Moris permet de soutenir les artisans, artistes et fournisseurs locaux de l’île, afin que les voyageurs puissent facilement acheter des produits fabriqués localement.
Les hébergements et les opérateurs touristiques ont mis en œuvre des actions respectueuses de l’environnement, notamment
Le plan stratégique du tourisme mauricien 2018-2021 a marqué un nouveau chapitre et affirmé l’ambition de devenir une destination insulaire de premier plan et durable. L’île Maurice s’efforce d’obtenir le statut de “Destinations vertes” à l’horizon 2030, par le biais du nouveau plan de développement du tourisme mauricien.
2022 a vu le lancement des Sustainable Tourism Mauritius Awards, qui promeuvent et récompensent ceux qui font une différence positive dans le secteur du tourisme.
Formation de plus de 3500 opérateurs touristiques
3500 opérateurs du secteur touristique mauricien ont été formés aux principes du développement durable, à la protection de la biodiversité marine et au tourisme durable.
Hôtels axés sur le développement durable à Maurice
Une quarantaine d’hôtels ont atteint les normes reconnues par le Conseil mondial du tourisme durable et ont reçu des labels tels que Travelife, Green Globe, Green Key, Blue Oasis ou Earth Check.
Avec 110 hôtels, 854 résidences enregistrées et 222 maisons d’hôtes, l’île Maurice dispose d’une grande variété d’hébergements. Cela permet aux habitants de l’île de bénéficier directement des retombées positives du tourisme. En savoir plus sur les possibilités d’hébergement à l’île Maurice.
2 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO
Nous encourageons les visiteurs à découvrir notre culture et notre patrimoine diversifiés et multiethniques. L’île compte deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Aapravasi Ghat et Le Morne Brabant. Nous disposons également d’un patrimoine culturel immatériel tel que Sega, qui comprend la musique et la danse Sega.
Des sites historiques fascinants, une faune rare et des plantes endémiques. Voici quelques-unes des merveilles, des raisons et des zones que nous protégeons à l’île Maurice.
Nous avons des espèces de plantes endémiques que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. L’île Maurice abrite 671 espèces indigènes de plantes à fleurs, dont 311 sont endémiques. Plus de 90 % d’entre elles sont considérées comme menacées et une centaine d’espèces comptent moins de 100 individus à l’état sauvage. Le projet de conservation des plantes rares vise à propager les plantes en danger critique d’extinction et à trouver de nouveaux sites pour que ces rares espèces de plantes endémiques puissent prospérer.
L’île Maurice abrite 25 espèces de vertébrés terrestres indigènes. Ces vertébrés terrestres endémiques comprennent des mammifères, des oiseaux, des reptiles, des insectes et des mollusques. Le Service des parcs nationaux et de la conservation est responsable de ces zones protégées du pays.
En septembre 2001, l’île Maurice a adopté la Convention sur les zones humides afin de protéger et de conserver les marais locaux et de les utiliser de manière judicieuse et durable. Également appelée Convention de Ramsar (du nom de la ville d’Iran où elle a été adoptée pour la première fois), trois sites d’importance internationale ont été désignés à Maurice. Il s’agit du sanctuaire d’oiseaux de l’estuaire du Rivulet Terre Rouge, du parc marin de Blue Bay et de la zone humide de la Pointe d’Esny.
Le parc marin de Blue Bay a été déclaré zone marine protégée et désigné parc marin en 2000. En janvier 2008, il a été officiellement proclamé site RAMSAR en raison de ses espèces marines et de sa diversité écologique. D’une superficie de 353 hectares, de la Pointe Corps de Garde à la Pointe Vacoas, il comprend un riche écosystème marin avec diverses communautés de faune et de flore marines. En 2012, dans le cadre du projet “Partnerships for Marine Protected Areas in Mauritius and Rodrigues” du Programme des Nations Unies pour le développement, du Fonds pour l’environnement mondial et du gouvernement mauricien, un inventaire des espèces a été dressé. Le parc comprend environ 108 espèces de coraux, 200 espèces de mollusques, 38 espèces d’échinodermes, 30 espèces d’algues et 233 espèces de poissons.
Il existe des mangroves protégées à la Pointe d’Esny. La zone humide de la Pointe d’Esny est un exemple rare de zone humide, caractérisée par une forêt de mangrove subtropicale. Elle abrite Rhizophora mucronata et, semble-t-il, Bruguiera gymnorhiza, plus rare, des vasières et une ceinture sub-mangrove de plantes côtières pan-tropicales. Le site fournit un habitat à certaines plantes menacées et aux papillons indigènes Phalanta phalantha et Eurema floricola ceres.
Le sanctuaire d’oiseaux de l’estuaire du Rivulet Terre Rouge est un important lieu d’hivernage et un refuge pour des centaines d’oiseaux migrateurs qui échappent chaque année aux rigoureux mois d’hiver qui ont cours dans l’hémisphère nord. Ce site est une zone côtière humide qui a été proclamée réserve de zone humide en août 1997 et inscrite sur la liste des sites RAMSAR (zones humides d’importance internationale désignées au titre de la convention de Ramsar) en septembre 2001.
Le Service des parcs nationaux et de la conservation aide à préserver la biodiversité et les écosystèmes indigènes de notre île dans les parcs nationaux des Gorges de la Rivière Noire, du Bras d’Eau et de l’Islet. En savoir plus sur les parcs nationaux de l’île Maurice.
Les ONG locales actives sont les suivantes
Mauritian Wildlife Foundation
Conservation des récifs
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